Chère Rechie : Comment définissez-vous une femme ?
- Gender Dissent
- 12 juin
- 6 min de lecture
Dernière mise à jour : 17 juin
Par femmes canadiennes concernées

Un lettre ouverte à la nouvelle ministre fédérale canadienne des Femmes et Égalité des genres
Un message post-électoral
Encore quatre ans.
Encore une cohorte d’enfants préscolaires qui seront nourris de force de « purée de genre » à toute occasion.
Une autre tranche d’élèves du primaire et du secondaire noyés dans le Kool-Aid du genre.
Encore un contingent de cerveaux biologiques diplômés qui auront formé les systèmes d’intelligence artificielle à « être gentil » et à identifier et à éliminer celles qui refusent de se conformer.
Une génération entière éduquée à comprendre que ne pas réciter que les hommes peuvent être des femmes, ou que les filles peuvent être des garçons, aura comme résultat l’ostracisation sociale, l'effondrement familial, l'incertitude de l'emploi et le suicide politique. Contredire ce slogan peut constituer un crime.

Alors, quelle est la suite ?
Nous calfeutrant nos écoutilles, renforçons nos rangs et affinons nos tactiques.
Nous continuerons à défendre fermement nos droits fondés sur le sexe.
Nous veillerons à ce que nos préoccupations soient diffusées, que nos efforts soient consignés et que nos réussites soient célébrées.
Et nous demanderons des comptes aux décideurs qui nous trahissent — car ils trahissent la société tout entière.
Nos points de discussion restent les mêmes :
Les femmes sont des adultes humains féminins
Les transfemmes sont des hommes / Les transhommes sont des femmes
La femme n’est pas un costume
Les enfants ne sont jamais nés dans le corps incorrect
Les bloqueurs de puberté ne sont PAS réversibles
Les « soins affirmant le genre » sont des préjudices niant le sexe
Les personnes « intersexuées » sont des hommes ou des femmes présentant des différences de développement sexuel
Gardons les prisons ségrégées par sexe
Sauvons le sport féminin
Laissez les femmes parler
J’appuie Amy Hamm
Le 29 mai 2025
L’Honorable Rechie Valdez
Ministre Canadien des Femmes et de l’Egalité des Genres
Chère Madame Valdez,
Je tiens tout d’abord à vous féliciter de votre nomination comme Ministre des Femmes et de l’Egalité des Genres, suite à l’élection fédérale du 28 avril 2025.
J’écris aujourd’hui pour exprimer mes préoccupations concernant les problèmes qui touchent les femmes et les enfants au Canada, et j’espère que le gouvernement envisagera d’écouter des voix comme la mienne lorsque le Parlement rouvrira ses portes le 26 mai 2025.

Sa Majesté le roi Charles III prononce le discours du Trône, le 27 mai 2025 :“« Le gouvernement protégera toujours les droits et libertés que la Charte garantit à chaque Canadien. ».” https://www.youtube.com/watch?v=_nm47Olsx8s
En 2017, le Projet de Loi C-16 a modifié la Loi Canadienne sur les Droits de la Personne, afin d’ajouter l’identité de genre et l’expression de genre, à la liste des motifs illégaux de discrimination. Depuis 2017, la majorité des institutions au Canada ont adopté l’idéologie du genre comme partie intégrale de leurs opérations.
L’idéologie du genre est la doctrine qui dicte que les gens peuvent changer de sexe, ou bien, qu’il est important de déclarer la croyance que les gens peuvent changer de sexe, dans le but de réaliser d’autres objectifs de justice sociale. Il y a maintenant une entente implicite dans les domaines des médias, de l’éducation, des services de santé, et de la fonction publique qu’une profession de foi dans l’idéologie du genre est une condition pour garder son emploi.
L’adoption de cette doctrine s’est faite principalement selon l’argument que c’est « gentil » de dires aux gens qu’ils peuvent changer de sexe. On a accordé très peu de considération à la possibilité que cette doctrine agit différemment sur les femmes que sur les hommes. Il existe une interdiction active dans la plupart des domaines contre la discussion de ce système de foi si peu analysé. Les femmes qui expriment des doutes concernant les principes de l’idéologie du genre entendent régulièrement qu’elles sont nécessairement des fascistes.

Sous cette néo-religion de l’Idéologie du genre, la vie quotidienne des femmes a été inutilement compliquée, par l’insistance que des hommes auto-choisis demandent accès aux toilettes, vestiaires, sports, abris, prisons et dortoirs féminins afin d’affirmer leur identité. Depuis longtemps, les hommes ont trouvé des prétextes pour franchir les limites imposées par les femmes, mais les hommes ont maintenant l’appui de l’état, qui exige que les femmes trouvent de la place pour tout homme qui a une revendication de genre.
Dans nos écoles, les enfants à travers le pays apprennent maintenant que des traitements médicaux sont nécessaires pour ceux qui ne se conforment pas suffisamment aux stéréotypes sexistes. Le Conseil Scolaire d’Ottawa-Carleton, par exemple, entreprend de diagnostiquer la dysphorie du genre chez les enfants et de les adresser à la clinique du genre à l’Hôpital des Enfants de l’Est de l’Ontario, pour des interventions médicales.

En 2021, le Conseil s’est engagé à ne pas informer les parents lorsqu’une école entreprend de transitionner un enfant socialement à l’école.
En 2025, l’idéologie du genre reste largement inconnue comme affliction dans les pays non-industrialisés, alors que son diagnostic et son traitement ont considérablement augmenté dans les pays les plus riches du monde, où la classe moyenne vit en grande partie en ligne. Cependant, même dans les pays développés, tels que les Etats-Unis et le Royaume Uni, les gouvernements commencent à faire marche arrière quant aux demandes que cette doctrine a imposées sur la vie publique.
Depuis la publication du Bilan De Cass au Royaume Uni, le Service National de Santé britannique a cessé d’employer des traitements hormonaux pour les moins de dix-huit ans. La décision du 16 avril de la Cour Suprême Ecossaise a clarifié que le « Projet de Loi Égalité » de 2010 n’a jamais autorisé les hommes avec identités, à accéder aux lieux réservés pour les femmes. La décision de la Cour Suprême s’applique à tout le Royaume Uni, où les femmes ont regagné le droit à leurs propres lieux, qui excluent tout homme.
Le Département américain de Santé et Services Humains a publié le 1er mai 2025 leur Bilan Compréhensif d’Interventions Médicales pour Enfants et Adolescents avec la Dysphorie du Genre. Ce bilan arrive à la même conclusion que le Bilan de Cass, c’est-à-dire qu’il n’y a jamais eu de preuves que les bloqueurs de puberté, les hormones sexuelles croisées, et la chirurgie, améliorent les résultats de santé pour enfants et adolescents qui éprouvent la dysphorie de genre.

« Cette revue met en évidence un nombre croissant de preuves indiquant des risques importants, notamment des effets néfastes irréversibles comme l'infertilité, tout en constatant des preuves très faibles de bénéfices. » https://www.hhs.gov/press-room/gender-dysphoria-report-release.html
Un ordre exécutif émis par le président américain le 5 février a annoncé que toute institution qui reçoit du financement fédéral doit désormais exclure les personnes de sexe masculin du sport féminin.
Certains de ces développements étonneront des politiciens canadiens, qui ont jusqu’à maintenant adhéré aux demandes activistes qui exigent qu’il n’y ait « aucun débat » à ce sujet. Pendant que le reste du monde poursuit des politiques qui protègent lieux féminins dans la vie publique, et qui garantissent que les enfants ne soient plus sujet à des traitement médicaux expérimentaux, le Canada reste figé dans une bulle idéologique de sa propre fabrication.
Un grand nombre de femmes canadiennes refusent de se soumettre à la demande d’accepter les hommes dans nos lieux avec docilité et grâce. Entre autres organisations, on peut nommer “Les Droits des femmes canadiennes basés sur le sexe » (caWsbar), formé en 2019 afin d’examiner, et de résister, aux demandes imposées par la Loi C-16. Tous ceux qui cherchent à se documenter sur le domaine des droits basés sur le sexe, pourront consulter à profit le site caWsbar.ca
Il y a un énorme électorat de femmes au Canada qui aimeraient non seulement revendiquer nos lieux, mais aussi regagner le droit de parler de nos expériences féminines sans être constamment obligées d’inclure et de centrer les hommes. En tant que Ministre des Femmes et de L’Égalité des Genres, j’espère que vous pourrez réfléchir à la possibilité de permettre la perspective féminine au Parlement, même quand cette perspective contredit celle des hommes.
En attendant le jour que la loi régressive et irréfléchie, connu sous le nom de C-16 soit abolie, il reste une grande masse de femmes prêtes à rencontrer nos représentants politiques afin de fournir la perspective féminine, qui manquait si complètement lors du passage de cette loi en 2017.
Je reste entièrement à votre disposition pour plus de renseignements.
Janet Mark Wallace janetmarkwallace@gmail.com, Une femme canadienne concernée
CC
Frances McRae, Sous-Ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et de la Jeunesse
Dominique Vien, Porte-parole de l’opposition pour la condition féminine
Leah Gazan, Porte-parole Néo-Démocrate pour la condition féminine
Andréanne Larouche, Porte-parole du Bloc Québécois pour la condition féminine andreanne.larouche@parl.gc.ca
Alison Lam, Porte-parole du Parti Vert pour la condition féminine info@greenparty.ca
Maxime Bernier, Chef, Parti Populaire du Canada info@peoplespartyofcanada.ca
REMARQUE : Les lecteurs sont encouragés à utiliser cette lettre comme source d’inspiration ou comme base pour leurs propres lettres à leurs représentants parlementaires.
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