Coup de sifflet contre Femmes et sport au Canada
- Gender Dissent

- 19 oct.
- 9 min de lecture

« Il faudra peut-être du courage et de l’innovation afin de ralentir l’incursion masculine dans le sport féminin, mais ce sera nécessaire si nous allons encore centrer les filles dans leurs propres catégories. »
Cher Femmes et Sport au Canada,
Merci pour les renseignements que j’ai reçus par courriel le 1 octobre 2025 à propos de la « nouvelle campagne nationale audacieuse qui met les filles dans la position puissante, et qui pose le défi au système de sport d’écouter, d’apprendre, et d’agir afin de maintenir les filles dans le jeu ».
Je suis contente d’entendre que vous avez lancé « un échange gratuit de ressources basées sur la recherche pour les entraineurs, les décideurs politiques, les dirigeants sportifs, et les chefs d’entreprise, inspirés par les voix des filles » et que vous « travaillez à enlever tout obstacle et à réimaginer un système sportif qui fonctionne pour toutes les filles. »

« Nous croyons que la véritable inclusion des genres signifie accueillir les athlètes transgenres dans les sports féminins. » —Femmes et sport au Canada
Il est en effet décevant d’apprendre que la moitié des filles ne jouent plus aux sports à l’âge de 17 ans. C’est formidable que vous offrez des subventions aux organisations de sport communautaires et d’activité physique qui travaillent à enlever des obstacles et à élargir les possibilités pour les filles.

Je suis d’ailleurs contente d’entendre que vous avez établi des partenariats avec des entreprises qui étudient « deux obstacles souvent négligés dans le sport féminin : la confiance en son corps, et le cycle menstruel », et « qu’ensemble, nous pouvons réimaginer le sport à travers les expériences vécues des filles. »
« Développer des identités de genre positives pour les jeunes autochtones
Dans le cadre de son engagement envers la réconciliation, la Fondation Silver Gummy tisse des liens avec des organismes autochtones dont le mandat est de développer des identités de genre positives pour les jeunes autochtones par la réappropriation de la culture, l'épistémologie et des approches participatives du changement menées par les jeunes. »
Silver Gummy finance et soutient l'organisme Femmes et Sport Canada. Silver Gummy accorde également des subventions à des organismes autochtones dont le mandat est de « créer des identités de genre positives pour les jeunes ».
C’est une bonne nouvelle que vous observez la Semaine de sensibilisation aux commotions cérébrales, « afin de favoriser une culture de sécurité et de responsabilité dans le sport, en fournissant des renseignements et des ressources utiles aux athlètes, aux entraîneurs, aux parents, et aux fournisseurs de soins de santé. »
Tous ces buts me semblent importants, et je les soutiens sincèrement. Une autre ambition audacieuse et novatrice serait de réintroduire des vestiaires, des toilettes, et des équipes ségrégées par le sexe, comme on avait avant 2016.

« Voici une solution potentielle pour les filles qui ne veulent pas participer à des sports : s'assurer que tous les sports pour filles soient réservés aux filles ! »
Depuis le passage du Projet de Loi C-16, de nombreux centres de loisirs et de ligues sportives interprètent la loi fédérale comme exigeant l’inclusion de tout homme dans les vestiaires, les toilettes et les ligues féminines, basé sur sa déclaration de « genre ».
« L’expérience vécue » de plusieurs filles les rend peu disposées à changer de vêtements et à utiliser la toilette en la présence d’hommes. « L’expérience vécue » de plusieurs athlètes féminins leur démontre que la compétition contre les athlètes masculins n’est pas prudente. Le risque de commotion cérébrale n’est qu’un exemple.
« Cette équipe féminine de volleyball universitaire canadienne compte cinq hommes sur le terrain. Il n'y a qu'une seule femme sur le terrain. Le sport féminin cesse d’exister lorsque les hommes pratiquent des sports féminins. »
Il y a toute une gamme de motivations masculines pour chercher accès aux espaces féminins. Certains veulent profiter de la taille, la force, et la vitesse conférées par la puberté masculine, contre des compétitrices féminines.

Nageur s’identifiant comme transgenre, WIlliamThomas (à gauche), de l'Université de Pennsylvanie, sur le podium, dominant littéralement ses adversaires de la tête et des épaules après avoir remporté le 500 mètres nage libre. Les autres médaillées (de gauche à droite) Emma Weyant, Erica Sullivan et Brooke Forde posent pour une photo lors des Championnats féminins de natation et de plongeon de la division I de la NCAA, le 17 mars 2022 à Atlanta, en Géorgie. (Photo de Justin Casterline/Getty Images)
Certains veulent voir ce qui se passe à l’intérieur des vestiaires féminins.
« Une mère signale un incident dans les vestiaires du centre aquatique de Nanaimo à la police Janayh Wright s'apprêtait à se changer dans les vestiaires femmes vendredi lorsqu'elle a remarqué une personne portant une perruque et un masque, sans sac, ni serviette, ni maillot de bain. Elle a ensuite vu la personne commencer à regarder autour d'elle dans les douches, puis entrer dans une cabine près de celle de sa fille de neuf ans. » — Kendall Hanson, Chek News
Et d’autres cherchent le malin plaisir qui consiste à inspirer la colère impuissante chez des adolescentes, humiliées par le principe que désormais aucune situation ne justifie l’exclusion d’un homme qui demande accès. #SoyezGentille.
« Des athlètes féminines réduites au silence suite à des inquiétudes concernant un coéquipier masculin dans les dortoirs » https://www.junonews.com/p/exclusive-girl-athletes-silenced
Il faudra peut-être du courage et de l’innovation afin de ralentir l’incursion masculine dans le sport féminin, mais ce sera nécessaire si nous allons encore centrer les filles dans leurs propres catégories.

« Permettre aux garçons de prendre la place des filles dans le sport, c'est désormais possible. Arrêtez de nous manipuler au gaz. »
Si vous croyez que j’exagère les dimensions du problème, veuillez consulter la correspondance que j’ai entretenue pendant l’été 2025, qui clarifie que les espaces et les programmes féminins existent largement comme lieux « d’affirmation » pour les hommes qui cherchent à démanteler les barrières imposées par les femmes.
Si vous ou vos sponsors veulent vous engager dans la discussion sur la répriorisation des filles dans leur propres espaces athlétiques, je vous invite à contacter les législateurs copiés sur ce courriel. Depuis le début du mois d’août 2025, ils sont tous au courant de la politique à la ville d’Ottawa, qui inclut tout homme sans exception dans les espaces féminins.
Merci encore de votre initiative. Le sport est très important pour les filles. C’est le moment d’inclure leurs voix dans leurs sports.
— Une Canadienne préoccupée

Divulgation proactive de la subvention de 325 000 $ accordée par le programme Femmes et égalité des genres (FEGE) à Femmes et sport au Canada, en partie pour « intégrer l'équité entre les genres intersectionnelle » dans le sport féminin. https://rechercher.ouvert.canada.ca/subventions/?sort=score+desc&search_text=NA220088&page=1
APRÈS-PROPOS DE L’ÉDITEUR
Quiconque est engagé depuis un certain temps dans la guerre idéologique contre le sexe biologique est conscient du danger et du sacrifice que représente toute fille ou femme qui ose défendre son droit de s’entraîner et de concourir dans son sport, exclusivement avec des membres de sa propre classe biologique.

4 octobre 2025 : Dans cette image immédiatement emblématique, Frances Staudt, 16 ans, de Tumwater, Washington, accompagnée d'un agent de sécurité, s'approche d'un parc où elle doit prendre la parole malgré une contre-manifestation agressive et intimidante.
Capture d’écran d’une vidéo publiée sur X par Brandi Kruse.
De plus en plus, et heureusement, les hommes et les garçons prennent leurs pancartes et utilisent leur corps pour protéger les filles et les femmes qui osent rendre publiques leurs plaintes. Nous disposons désormais de nombreuses preuves des intimidations et des blessures infligées par les groupes progressistes-agressifs et les antifascistes qui prennent leur pied en menaçant et en blessant les filles et les femmes.
« Chair de poule ! Des hommes forment un cercle protecteur autour de Frances Staudt, 16 ans, afin qu'elle puisse parler en toute sécurité de sa compétition forcée contre des garçons. Des militants tentent de couvrir ses paroles de sirènes. Mais elle refuse de se taire. »
Alliances transfrontalières
Pendant ce temps, les Canadiennes continuent de s'unir à leurs consœurs américaines pour s'opposer aux idéologues du genre et à leurs complices politiques qui persistent à opposer garçons et hommes aux filles et femmes dans leurs propres sports.
En mars 2025, April Hutchinson, haltérophile canadienne et militante pour des espaces et des sports sécuritaires pour les femmes et les filles, est apparue dans une vidéo intitulée So Speak .
Produite par XX-XY Athletics, So Speak a été créée en réponse à une publicité de Nike pour le Superbowl, So Win, remarquablement incohérente. Dans ce communiqué confus, vraisemblablement à propos des deux poids, deux mesures qui pèsent sur la catégorie féminine en général, Nike informe les filles et les femmes que la vie est très difficile et qu'elles devront redoubler d'efforts pour réussir en compétition.
La partie de la publicité abordant le défi des femmes devant concourir contre des hommes dans leur propre catégorie sportive a apparemment été coupée au montage.
La publicité de Nike a remporté la première place pour avoir exaspéré les athlètes féminines qui ont dépensé une énergie précieuse dans la lutte pour sauver leur sport des hommes intrusifs et abusifs, plutôt que de simplement pratiquer ce satané sport.
Dans So Speak (imitant astucieusement le style de production noir et blanc de la publicité Nike), plusieurs athlètes féminines, dont Hutchinson, révèlent comment elles ont été harcelées et réduites au silence pour avoir dénoncé les injustices et les dangers des hommes dans leur sport — une réalité que Nike n'a pas réussi à prendre en compte au moment de décider quel message diffuser aux 127,7 millions de téléspectateurs qui ont regardé le Superbowl.
Quelques jours avant la diffusion de la publicité scandaleuse du Superbowl, le président Trump avait signé un décret que les femmes et les filles athlètes attendaient avec impatience. Ce décret, Keeping Men Out of Women's Sports, interdit aux athlètes transgenres de concourir dans les sports féminins.

Le président Donald Trump a promulgué le décret interdisant aux hommes de participer aux sports féminins dans la salle Est de la Maison-Blanche à Washington, le 5 février 2025.
Photo : Andrew Caballero-Reynolds/AFP via Getty Images
Welcomed and celebrated by female athletes and women's rights advocates north and south of the Canada/US border, the order unsurprisingly sparked outrage from mainstream media and LGBTQ organizations, and resistance from a number of states that prefer to maintain the status quo of allowing males to scoop up prizes, scholarships, and sponsorships previously reserved for women and girls.
Regarde, maman, pas de chaussures ! La pub « partenariat rémunéré » de Dylan Mulvaney pour Nike Femmes. Est-ce que ça peut être pire ? https://www.youtube.com/watch?v=Gowbt2x1clk
Actuellement, le ministère de la Justice et le ministère de l’Éducation des États-Unis mènent des actions coercitives et des mesures administratives contre plusieurs États et institutions pour non-respect du décret, notamment la Californie, le Connecticut, le Maine, le Massachusetts, le Minnesota, l’Oregon et la Pennsylvanie.
Little contre Hecox et le mémoire d'amicus curiae Hilton-ICFS
Parmi les affaires importantes concernant les personnes transgenres inscrites au rôle de la Cour suprême des États-Unis figure l'affaire Little c. Hecox.
L’enjeu dans l’affaire Little c. Hecox est de savoir si les lois des États limitant la participation aux sports féminins et féminins aux athlètes nées femmes violent la clause d’égalité de protection du 14e amendement de la Constitution des États-Unis. La Cour suprême examinera si les États peuvent adopter des règles générales excluant les athlètes transgenres, et comment cela s'harmonise avec leurs droits individuels.
Dans le cadre de ce processus, des groupes extérieurs peuvent soumettre des mémoires d'amicus curiae afin d'apporter un éclairage supplémentaire aux juges. L'un de ces mémoires, préparé et soumis par la Dre Emma Hilton et l'International Consortium on Female Sport (ICFS), présente des recherches et des arguments sur l'équité et l'inclusion dans le sport, et vise à aider la Cour à comprendre les implications sociales et politiques plus larges.

Page de titre du mémoire d'amicus curiae du Dr Emma Hilton/ICFS soumis à la Cour suprême des États-Unis pour l'affaire Little contre Hecox.
Plus précisément, le document examine l’importance du contrôle de vérification du sexe pour protéger l’égalité des chances dans le sport féminin, en particulier dans le contexte des athlètes transgenres. Il soutient que, contrairement aux plaintes des athlètes masculins s'identifiant comme transgenres, les méthodes scientifiques modernes de dépistage du sexe (comme le test par frottis buccal pour détecter la présence du gène SRY) « sont non intrusives, très sensibles et peuvent être appliquées de manière peu coûteuse et discrète pour vérifier facilement l'éligibilité de 99,9 % des femmes à concourir dans le sport féminin. »

Résumé d'argument présenté dans le mémoire d'amicus curiae du Dr Emma Hilton/ICFS soumis à la Cour suprême des États-Unis dans l'affaire Little c. Hecox.
La connexion canadienne
La Dre Linda Blade est une entraîneuse de performance sportive d'élite d'Edmonton. Ancienne présidente d'Athletics Alberta, elle est coauteure d'Unsporting: How Trans Activism and Science Denial are Destroying Sport, et membre du conseil d'administration et porte-parole de Droits des femmes canadiennes fondés sur le sexe (caWsbar). En janvier 2023, l'entraîneur Blade, avec des représentantes féminines de neuf pays, a fondé l'ICFS pour « servir de groupe de pression international clé pour plaider en faveur de la préservation de la catégorie sportive féminine. »
Image titre de l’histoire de Gender Dissent, « Coach Blade et l’ICFS : Faire le gros du travail pour rendre équitable le sport féminin » (disponible en anglais seulement)
Totalement ravie d'apprendre que la requête de l'ICFS avait été déposée auprès de la Cour suprême, la coach Blade a fourni ce commentaire à Gender Dissent :
« Je suis fière du dépôt réussi de ce mémoire d'amicus curiae, d'autant plus que la création de l'ICFS était initialement une initiative du caWsbar. Une décision de la Cour suprême des États-Unis sur les mesures visant à garantir la sécurité et l'équité pour les athlètes féminines pourrait constituer un véritable signal d'alarme, compte tenu du mépris habituel du Canada pour les droits des femmes et des filles dans le sport fondés sur le sexe. Nous ne pouvons qu'espérer qu'une décision judicieuse de la Cour suprême des États-Unis incitera les autorités sportives canadiennes à reconnaître que les mêmes mises à jour des politiques de protection des athlètes féminines sont également nécessaires au Canada. » — Coach Linda Blade
Réveillez-vous, Femmes et sports au Canada. Il est temps de remettre les femmes dans le jeu.













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