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CE VESTIAIRE EST RÉSERVÉ AUX HOMMES (et aux femmes qui consentent à se déshabiller avec eux) — Première partie

  • Photo du rédacteur: Gender Dissent
    Gender Dissent
  • 6 sept.
  • 23 min de lecture

Dernière mise à jour : 4 oct.


Ce vestiaire est réservé aux hommes - Première partie : Image titre
Le drapeau de la Fierté progressiste signale l'inclusion des hommes dans les espaces réservés aux femmes à l'hôtel de ville d'Ottawa

L’échange d’une résidente d’Ottawa avec le personnel municipal met en lumière une vérité troublante : les hommes avant les femmes et les enfants



Ceci est la première partie d'un recueil de correspondance entre une défenseure des droits des femmes et des employés de la Ville d'Ottawa à la suite d'une consultation publique sur la « Stratégie sur la condition féminine et l’équité des genres » d'Ottawa. Gender Dissent avait l’intention de publier les lettres plus tôt cet été, mais un incident survenu dans les vestiaires d’une piscine municipale d’Ottawasi pertinent et si opportunnous a incités à attendre de voir comment tout cela se déroulerait d’abord.


Deuxième partie à venir. Voici la première partie pour tout mettre en place :



Lundi 21 juillet 2025

 

Cher Personnel de la Ville d’Ottawa

 

Je vous remercie d’avoir accueilli le public pour une consultation, le 16 juillet 2025, à la Place Ben Franklin, au sujet de La Stratégie sur la condition féminine et l’équité des genres de la Ville d’Ottawa. J’ai apprécié la contribution des présentateurs, et l’occasion d’entendre comment la SCFEG s’intègre à d’autres défis et opportunités qui se présentent à la ville en ce moment. J’ai compté quarante participants présents à la consultation, dont la majorité était des femmes.

 


Ce vestiaire est réservé aux hommes - Première partie : Page de couverture du document Stratégie sur la condition féminine et l’équité des genres de la Ville d'Ottawa, 2021-2025
Page de couverture du document Stratégie sur la condition féminine et l’équité des genres de la Ville d'Ottawa, 2021-2025

J’ai particulièrement apprécié les nombreuses références à la bonne volonté de la Ville d’Ottawa d’écouter les voix des femmes en établissant la Stratégie sur la condition féminine et l’équité des genres. Dans le groupe de discussion auquel j’ai participé le 16 juillet, une des premières questions posées était si de telles consultations avaient eu lieu au début de la Stratégie en 2021. La réponse était que les restrictions de Covid n’ont pas permis des consultations en 2021. J’étais encouragé d’entendre qu’une autre consultation aura lieu en décembre 2025, et encore une au printemps 2026. Je vous fournis donc une liste de questions et de considérations qui ont été générées pendant la séance de juillet.


L’Intersectionnalité

 

Plusieurs présentateurs du 16 juillet ont parlé de l’importance de considérer la condition féminine à travers une « lentille d’intersectionnalité », à savoir que les expériences des femmes se constituent de facteurs tels que l’âge, l’invalidité, la race, la religion, et d’autres éléments qui s’ajoutent à l’expérience feminine. C’est une observation plutôt évidente.  Pourtant, il y a deux écueils à éviter dans la soumission de la condition féminine aux exigences de l’intersectionnalité : 


Un piège, c’est que le monde professionnel de « l’Equité, la Diversité, l’Inclusion et l’Appartenance », se limite souvent à un groupe de gens particulièrement bien payés et bien protégés, qui ont tendance à se parler beaucoup entre eux, au lieu de sortir rencontrer les véritables résidents d’Ottawa. L’effort de placer toutes les questions de l’équité dans un seul « cadre d’EDIA », risque encore plus d’isolation du public d’Ottawa.


Le second risque de l’intersectionnalité, c’est que les priorités féminines soient colonisées par d’autres projets ambitieux, tels que le projet de fixer L’Idéologie du Genre dans la fonction publique municipale. Dans mon groupe de discussion du 16 juillet, il y avait un désir de comprendre comment les membres du Groupe Consultatif Communautaire ont été choisi. Est-ce que ces voix sont là uniquement pour renforcer un mandat déjà déterminé par des activistes? Est-ce que le public a le droit de savoir qui sont ces gens influents, et peut-on les contacter pour poser nos questions? 

 

Reconnaissance territoriale

 

Au début de la consultation du 16 juillet, les participants ont été témoins d’un excellent exemple de la manière où les éléments d’EDIA se colonisent les uns des autres. On n’a pas pu se concentrer sur la Reconnaissance territoriale sans entendre que les « Personnes de genre divers » sont essentielles à « démanteler l’oppression » dans le contexte de la Reconnaissance territoriale


Depuis 2015, quand la Reconnaissance territoriale est devenue courante suivant la publication des résultats de la Commission de vérité et réconciliation, il y a eu un empiètement croissant dans cette sphère par d’autres demandeurs de droits humains. Le groupe qui s’enfonce le plus souvent dans la Reconnaissance territoriale sont les gens qui déclarent des identités de genre. 


Si nous voulons que les résidents d’Ottawa prennent au sérieux leurs obligations de réconciliation, je vous avise d’éviter cette interférence d’autres droits humains dans la Reconnaissance territoriale.


L’ajout de gens s’identifiant comme 2SLGBTQ+ à la Stratégie sur la condition féminine et l’équité des genres

 

Pendant l’ouverture de la consultation publique du 16 juillet 2025, la conseillère municipale Ariel Troster a indiqué qu’en 2022, le groupe s’identifiant comme « 2SLGBTQ+ » a été ajouté à la Stratégie sur la condition féminine et l’équité des genres. Ici encore on voit les mystérieuses forces de « l’intersectionnalité ». Avant 2022, la SCFEG, avait-elle l’intention d’exclure les lesbiennes et les femmes bisexuelles? Sinon, pourquoi les ajouter en 2022? Elles étaient sans doute femmes avant et après 2022. Ou bien était-il l’intention d’ajouter les hommes s’identifiant comme TQ+ au mandat de la SCFEG après 2022?


La SCFEG a rendu deux documents disponibles en ligne, décrivant les stratégies d’engagement entrepris en 2021 afin d’informer le travail de la SCFEG.


 

Le Rapport sur les Services aux communautés 2SLGBTQ+ d’Ottawa » compte 42 pages, et a été rédigé par un homme sans enfants, âgé de 25 ans, qui s’appelle Fae Johnstone.

 

Ce vestiaire est réservé aux hommes - Première partie : Page de couverture du document Rapport sur les Services aux communautés 2SLGBTQ+ d’Ottawa
Page de couverture du rapport préparé par Fae Johnstone, consultante activiste de Wisdom2Action (voir ci-dessous) et son partenaire commercial, Lisa Lachance, Député de Halifax Citadel-Sable Island — « Défenseur radical de la santé et du bien-être des enfants, des jeunes, des familles, des communautés et des organisations.»

En juillet 2021, sur Twitter, M Johnstone a fait appel au département fédéral « Femmes et Égalité des Genres Canada » de condamner (vilify) toute femme qui s’oppose aux hommes dans leurs espaces. Veuillez consulter le document ci-joint.



Ce vestiaire est réservé aux hommes - Première partie : Fae Johnstone "Shut them down"
Publication Twitter de @FaeJohnstone, 12 juillet 2021 (maintenant supprimée)

Et enfin, pourquoi inclure les hommes gais, représentés par le « G » dans 2SLGBTQ+, dans une stratégie conçue pour les femmes et l’équité des genres »? Sans doute la SCFEG est au courant du fait que les hommes gais sont des hommes qui sont attirés par d’autres hommes? Qu’est-ce qu’ils font dans une stratégie pour femmes?


Sans doute [la ville d'Ottawa] est au courant du fait que les hommes gais sont des hommes qui sont attirés par d’autres hommes? Qu’est-ce qu’ils font dans une stratégie pour femmes?

 

La violence contre les femmes et les espaces non mixtes

 

Il n’y a pas si longtemps, les décideurs politiques parlaient de l’importance de s’opposer à la Violence Contres les Femmes. Cet effort a été renommé récemment « La Violence Basée sur le Genre », ce qui brouille intentionnellement le fait que presque 100% de la violence commise contre les femmes est commise par les hommes. J’étais encouragée d’apprendre, lors des consultations, que la ville d’Ottawa s’engage à réduire la violence contre les femmes. Un bon début serait de rétablir le bon terme. Une seconde étape serait de garantir que les espaces marquées « Femmes » excluent tout homme. 


Toilettes, vestiaires, abris, et d’autres installations municipales qui accueillent les hommes avec identités de genre dans les espaces réservées pour femmes, ne sont pas en effet des espaces féminins, mais des espaces mixtes.


De nombreuses femmes ne sont pas prêtes à changer de vêtements, à aller à la toilette, ou à dormir, dans la compagnie d’hommes inconnus. Pendant la discussion en petits groupes le 16 juillet, j’ai entendu que les espaces mixtes sont encore plus problématiques pour les femmes et les filles de cultures non-occidentales. Si la ville d’Ottawa élimine les espaces réservés aux femmes, afin d’accommoder les hommes avec des revendications de genre, il est essentiel d’informer les femmes, afin qu’elles puissent se retirer de la participation civique, si elles ne sont pas prêtes à partager ces espaces avec des hommes. J’aimerais aussi savoir si le soutien de la ville pour les abris féminins Interval House et Cornerstone Housing for Women exige que ces abris accueillent aussi des hommes.


Si la ville d’Ottawa élimine les espaces réservés aux femmes, afin d’accommoder les hommes avec des revendications de genre, il est essentiel d’informer les femmes, afin qu’elles puissent se retirer de la participation civique, si elles ne sont pas prêtes à partager ces espaces avec des hommes.

 

Toilettes mixtes à l’Hôtel de ville

 

Les nouvelles toilettes mixtes à l’hôtel de ville se targuent d’être une expérience avant-garde dans l’érosion de la solitude fournie par les espaces non mixtes. Je noterais aussi que c’est aussi un endroit idéal pour commettre une agression sexuelle. 


Ce vestiaire est réservé aux hommes - Première partie : Toilettes mixtes à l'hôtel de ville
« Ces toilettes ont été bien accueillies par le personnel de la Ville d'Ottawa et par le public, et ont été mentionnées à maintes reprises par les défenseurs des toilettes publiques à la radio de la CBC comme un excellent exemple de ce à quoi des toilettes publiques devraient aspirer. » -- Association of Registered Interior Designers of Ontario

L’espace semi-privé devant les éviers est un endroit propice pour un prédateur de choisir une victime. Les murs des cabines qui s’étendent du sol au plafond fournissent l’isolation complète audio-visuelle afin de réaliser une agression, une fois que la victime a été identifiée et poussée dans la cabine. 


Une manière d’atténuer le tort, causé par cette expérience sociologique chère et impopulaire, serait d’afficher des panneaux à l’entrée, indiquant qu’il y a encore des toilettes non mixtes aux étages supérieurs du bâtiment – les toilettes qui servent sans doute aux conseillers et au personnel.


Ce vestiaire est réservé aux hommes - Première partie : Extrait des « Principales conclusions de la mobilisation du public concernant la SCFEG, 2021 »
Extrait des « Principales conclusions de la mobilisation du public concernant la SCFEG, 2021 »

 

Travailler avec les conseils scolaires pour réduire l’itinérance chez les jeunes


La Conseillère Ariel Troster a déclaré qu’entre 30 et 50 % des jeunes sans abri s’identifient comme 2SLGBTQ+. 


La ville a ici une occasion de travailler avec les conseils scolaires d’Ottawa pour mieux examiner quelles organisations les conseils engagent pour aviser les jeunes qui s’identifient comme TQ+, sur leurs options de logement. Le conseil scolaire public anglais d’Ottawa (OCDSB) par exemple, travaille avec des « groupes de ressources » qui encouragent les enfants d’âge scolaire à trouver en ligne des « familles choisies » si leur famille hésite à accepter leur nouvelle identité de genre.


Il n’est pas clair quelles qualifications les adultes dans ces forums TQ+ ont, pour aviser les jeunes en détresse. Certains adultes bien intentionnés pourraient aviser les jeunes à entreprendre des solutions peu réalistes, comme quitter la maison. Ce phénomène pourrait contribuer au nombre croissant de jeunes en abris. Il n’est pas difficile non plus d’imaginer comment un trafiquant pourrait profiter de la situation pour diriger les jeunes vers le travail sexuel. 


Si on veut réduire le nombre de jeunes dans les abris de la ville, il faudrait peut-être examiner l’assomption dominante que les enfants s’identifiant comme TQ+ ne sont pas en sécurité avec leurs parents, si les parents sont sceptiques de « genre ».


Collecte de données


Plusieurs présentateurs à la consultation du 16 juillet ont parlé de l’importance de la collecte de données. Au milieu d’un discours sur l’importance de données correctes, la Conseillère Troster a fait référence aux « initiatives pour former le personnel sur l’importance des pronoms ». Permettre aux clients et au personnel de la ville de choisir leur sexe dans la collecte de données, n’est pas un bon début. Un présentateur du 16 juillet a parlé des risques posés aux femmes qui travaillent pour la ville seule le soir. 


Si nous allons réduire les risques pour les femmes dans ce contexte, il faut surtout savoir qui est une femme et qui est un homme. En même temps, si nous espérons promouvoir délibérément les intérêts des femmes, en leur fournissant des opportunités, et une voix dans le fonctionnement de la ville, il est important d’empêcher les hommes de s’identifier comme candidat pour ces postes, et ainsi à profiter de ces chemins destinés aux femmes.



Également, si la prévention de la violence contre les femmes est une priorité, il est important d’interdire aux hommes de s’enregistrer comme femme quand ils sont accusés d’un crime. Permettre aux accusés de choisir leur sexe peut mener à une confusion de statistiques criminels, où l’on pourrait croire que les femmes commettent de plus en plus d’agressions sexuelles, tandis qu’il s’agit plutôt d’hommes accusés, et qui profitent de l’invitation de s’inscrire comme femme, parfois dans l’espoir d’être incarcéré dans une prison pour femmes. Et puis la soi-disant augmentation de violence féminine, est citée comme justification de ne plus soutenir des espaces non mixtes féminins.


Ce vestiaire est réservé aux hommes - Première partie : Communiqué de presse du défi de la Charte du caWsbar
Aujourd'hui, au nom du caWsbar, le Centre de justice pour les libertés constitutionnelles a annoncé une contestation fondée sur la Charte concernant les préjudices causés par les prisons mixtes. https://www.cawsbar.ca/post/charter-challenge-launched-on-behalf-of-cawsbar

« Aidez-nous à être une voix pour les femmes vulnérables. Notre campagne de financement actuelle porte sur notre contestation fondée sur la Charte afin de protéger les femmes incarcérées. Allez-vous nous aider ? Faites un don dès maintenant. »


Liberté d’expression

 

Si la Stratégie de la condition féminine et l’équité des genres veut bien entendre les voix d’un large public féminin d’Ottawa, il est essentiel d’honorer le principe de la liberté d’expression. 

 

Depuis cinq ans, des activistes du genre ont travaillé implacablement pour attacher la peur, l’ignominie et la honte, aux femmes qui refusent de centrer les hommes TQ+ dans les discussions de la condition féminine. On a entendu une telle rhétorique le 16 juillet : « Nous bâtissons une ville où la haine n’est pas tolérée ». Cette doctrine néo-patriarchale, qui exige que les femmes n’aient aucun droit à leurs espaces à elles, ni même à leur propre langage, a eu comme résultat un recul des droits des femmes et une priorisation d’hommes dans la condition féminine. Les jeunes femmes dans nos écoles apprennent que leur rôle dans la vie sera de soutenir les hommes en détresse qui ont besoin d’accéder à leurs espaces afin de s’affirmer. 

 

Il nous faut un débat beaucoup plus robuste pour décider à quel point les femmes doivent être poussées de leurs espaces afin de faire de la place aux hommes.



«Des membres de l'équipe féminine de volleyball de la Nouvelle-Écosse sont revenues de la Coupe Canada à Toronto sous la menace de sanctions après avoir exprimé des inquiétudes privées concernant la compétition contre un coéquipier masculin. » https://www.junonews.com/p/exclusive-girl-athletes-silenced

 

J’attends une réponse confirmant que les questions soulevées ci-dessus figureront à l’ordre du jour de la SCFEG en décembre.

 

Pour mieux vous renseigner, je recommande les ressources excellentes au Droits des femmes canadiennes fondés sur le sexe [caWsbar]. 

 

Je vous remercie de l’occasion de participer à la consultation du 16 juillet et j’ai hâte de m’engager encore dans ces questions importantes.

 

Une Résidente Inquiète d’Ottawa



Le mardi 22 juillet 2025

 

Chère madame,

 

Je vous remercie de votre engagement sérieux et détaillé suivant la consultation du 16 juillet. Nous apprécions le temps que vous avez consacré à identifier une vaste gamme de considérations.

 

L’intersectionnalité et la représentation

 

L’intersectionnalité est un cadre critique qui assure que le travail de l’équité des genres reflète les réalités diverses de toute femme et de toute personne de genre divers. Nous nous engageons à nous assurer que notre travail demeure ancré dans les voix de la communauté et ouvert au dialogue constructif. Vous êtes toujours bienvenue d’envoyer vos questions directement à equity équité@ottawa.ca.


En ce qui concerne le Groupe de Travail de l’Équité, la Diversité l’Inclusion et l’Appartenance, les membres ont été choisis par un processus conçu pour refléter une vaste gamme d’expériences vécues, des perspectives communautaires, et des domaines d’expertise. Un mémorandum décrivant le processus de sélection et la liste finale des membres a été présenté au Conseil de la Ville d’Ottawa, le 3 juin 2025, et est disponible en ligne depuis.


La reconnaissance territoriale

 

Nous comprenons l’importance de maintenir l’intégrité des reconnaissances territoriales, afin d’assurer qu’elles ne soient pas diluées ou mélangées avec d’autres efforts liés à l’équité. Nous reconnaissons que de nombreuses communautés éprouvent des formes de marginalisation qui se chevauchent, et que la solidarité entre les mouvements peut être puissante quand on l’approche avec soin et respect, par exemple, la crise des Femmes et des Filles Autochtones Disparues et Assassinées.


La Stratégie sur la condition féminine et l’équité des genres (SCFEG)

 

L’engagement avec une vaste représentation de groupes communautaires, de résidents et de partenaires a joué un rôle majeur dans la formation des priorités de la stratégie, tel que décrit dans le document stratégique (pages 19-20). Les questions concernant la communauté 2SLGBTQQIA+ n’étaient pas ajoutées plus tard, mais faisaient plutôt partie de l’étendue de la stratégie dès le début.


La violence contre les femmes et l’accès aux installations

 

La Ville d’Ottawa reconnaît et priorise le besoin urgent d’agir, afin de contrer la violence contre les femmes, par exemple en s’inspirant du Plan de sécurité et de bien-être dans les collectivités. La « violence basée sur le genre » comme terme plus vaste, reflète un effort d’être inclusif envers tous ceux qui éprouvent la violence enracinée en normes de genre et de déséquilibre du pouvoir.

 

L’approche de la ville d’Ottawa envers les toilettes inclusives des genres est guidée par le Code du Bâtiment de l’Ontario et l’engagement de la ville à l’égard de l’équité, de l’inclusion et de l’accès. Nous reconnaissons que certains résidents préfèrent les toilettes non mixtes. De telles toilettes restent encore disponibles é l’Hôtel de Ville et nous partagerons avec l’équipe des Installations, votre suggestion d’améliorer les panneaux d’information.


Collecte de données


La Stratégie de la condition féminine et de l’équité des genres est fondée sur le principe que les données correctes, inclusives, et désagrégées, est essentiel à l’élaboration de la politique. Comme partie de cet effort, la ville travaille à améliorer sa méthode de collecte de données, afin de refléter des réalités vécues des femmes et des personnes de genre divers, tout en maintenant l’intégrité de l’analyse basé sur le sexe où approprié.

 

Au sujet des statistiques de la criminalité, le Service de police d’Ottawa et Statistiques Canada continuent à enregistrer la plupart des données criminelles par le sexe attribué à la naissance, tout en travaillant à améliorer la collecte de données des identités de genre où il est approprié. Ceci fait partie d’un effort national plus vaste, à mieux comprendre les expériences de différentes populations dans le système judiciaire criminel, y compris la sur-représentation de femmes – particulièrement autochtones et racialisées – comme victimes de violence.


Liberté d’expression

 

La stratégie de la condition féminine et de l’équité des genres est fondée sur la croyance que des voix diverses doivent se faire entendre, y compris celles des femmes qui tiennent une variété de perspectives sur le genre, la sécurité et l’inclusion. Nous nous engageons à créer des espaces où le dialogue respectueux peut avoir lieu, même quand les perspectives varient. La phrase « construire une ville où la haine n’est pas tolérée », montre un engagement à nous assurer que tout résident – y compris les femmes, les gens 2SLGBTQQIA+, les communautés racialisées, et d’autres, peuvent participer dans la vie civique, libre de harcèlement ou de discrimination.

 

Nous comprenons que ces conversations sont complexes et profondément personnelles. Le processus de la SCFEG est actif et nous nous engageons à écouter avec attention, à réfléchir avec intégrité, et à répondre avec transparence. Vos réactions font partie du processus, et je vous remercie du temps que vous avez consacré à les partager.

 

Sonia Luberti

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(A) directrice, Service de l’équité des genres et des races, de l’inclusion et des relations avec les Autochtones, Direction générale des services sociaux et communautaires



Mardi 22 juillet 2025

 

Chère Mme Luberti

 

Merci d’avoir pris le temps de répondre à mon courriel d’hier point par point. Je suis particulièrement encouragée par l’engagement de la Stratégie de la condition féminine et de l’équité des genres à permettre l’expression des voix des femmes qui tiennent une variété de perspectives sur le genre, la sécurité et l’inclusion. Je signale, tout de même, que les déclarations telles que « la haine ne sera pas tolérée » ont l’air d’un avertissement, que ce ne sont pas toutes les voix qui sont bienvenues. Tout ce qu’il faut faire pour taire une voix, c’est de déclarer que sa perspective est « haineuse ». 

 

Ce genre de rhétorique paresseuse nourrit une polarisation croissante dans la sphère politique. Afin de créer des espaces où le dialogue respectueux peut avoir lieu, il est important de ne pas mettre en garde les participants dès le début de la réunion, que certaines perspectives seront interprétées comme de la « haine ».

 

Dans le contexte des objectifs de la Stratégie de la condition féminine et de l’équité des genres, il serait utile de cesser d’utiliser le terme maladroit 2SLGBTQQIA+. Comme j’ai déjà signalé, les femmes qui sont attirées par les autres femmes, sont déjà couvertes par le terme « femmes ». Il n’est pas clair pourquoi les hommes gais font partie du mandat de la SCFEG. D’autres groupes comme « Queer-Identified » ou « Asexual » sont clairement si ouverts, et si ouverts aux hommes, qu’il n’est pas clair pourquoi ils doivent être délibérément accueillis dans une stratégie de la condition féminine. 

 

Je suis content d’apprendre que vous allez considérer des affiches à l’Hôtel de Ville pour informer le public qu’il y a des toilettes non mixtes aux étages supérieurs. J’étais désolée, le 16 juillet, d’entendre la joie évidente de la Conseillère Troster quand elle observe l’inconfort des usagers des toilettes mixtes à l’hôtel de ville. L’idée d’un public vieux, handicapé ou récemment arrivé à Ottawa, rendu mal à l’aise dans une toilette mixte à l’hôtel de ville n’est pas mon idée « d’inclusion ». Pourriez-vous fournir le lien à la section du Code des Bâtiments de l’Ontario qui exige l’installation de toilettes mixtes?



Je suis content d’apprendre que la ville s’engage à maintenir l’intégrité de l’analyse basé sur le sexe où il est approprié. Je dirais qu’un domaine où les données basées sur le sexe est approprié, est dans l’allocation de places dans les abris d’urgence. De nombreuses femmes ne veulent pas partager des dortoirs avec des hommes, quel que soit « l’identité » de l’homme. L’information démographique concernant l’identité du genre serait mieux placée dans la section où on enregistre les données comme la religion, la philosophie ou l’affiliation politique. L’identité de genre est un système de foi privé qui ne confère pas de droits humains supplémentaires au détenteur, tout comme nous ne donnons pas de droits supplémentaires aux gens basé sur les croyances religieuses.


L’identité de genre est un système de foi privé qui ne confère pas de droits humains supplémentaires au détenteur, tout comme nous ne donnons pas de droits supplémentaires aux gens basé sur les croyances religieuses.

Je suis content d’apprendre que le Service Policier d’Ottawa et Statistiques Canada continuent d’enregistrer la plupart des données criminelles par sexe. Il serait important d’identifier où se trouvent les exceptions, là où ils n’enregistrent pas les données criminelles par sexe. Pourriez-vous nous informer des exceptions?

 

Un grand élément qui permet aux femmes de participer à la vie civique, libre de harcèlement et de discrimination, est de fournir des toilettes, des vestiaires et des abris d’urgence non-mixtes. 


De nombreuses femmes n’utiliseront pas les toilettes, ne changeront pas de vêtements, et ne dormiront pas en présence d’hommes inconnus. De nombreuses femmes sont très peu disposées à se mettre dans une situation de vulnérabilité avec des hommes avec qui elles ne sont pas intimes. Je suis contre la théorie moderne qu’il faut expulser cet instinct de méfiance chez les jeunes femmes, avec des menaces d’exclusion sociale si elles refusent d’accueillir des hommes dans leurs espaces. 


LANCEMENT D’UNE NOUVELLE SÉRIE : Instincts SOS Instincts SOS : Une plongée hebdomadaire dans nos différentes réponses instinctives. Nos instincts sont programmés pour la survie. En tant qu’êtres sociaux, les humains vivent dans un monde qui tente constamment de détourner nos instincts à travers la publicité, les réseaux sociaux, la technologie, l’alimentation et l’industrie pharmaceutique. Comprendre pourquoi et comment nos instincts fonctionnent est essentiel pour rester en sécurité et garder la raison.


Amy E. Souza est militante pour les droits des femmes, éducatrice et animatrice. Titulaire d’une maîtrise en psychologie profonde, elle s’intéresse particulièrement à l’incarnation, à la phénoménologie et aux intersections entre le genre, la race et l’identité.


J’espère pouvoir discuter en beaucoup plus de détail. J’apprécie les liens que vous avez fourni. 

 

La liste initiale de nos questions sera disponible en août sur le site de Gender Dissent.  J’essaie de stimuler plus de discussion, n’étant pas satisfaite que la ville entend des voix hors des classes laptop.


Une Résidente d’Ottawa Inquiète



Le 30 juillet 2025, Sonia Luberti et une autre employée de la ville d’Ottawa, ont invité la Résidente d’Ottawa Inquiète à faire une rencontre en personne pour discuter des points soulevés dans leur correspondance.


Jeudi 31 juillet 2025

 

Chères Sonia et Meagan,

 

Merci d’avoir pris le temps hier de me rencontrer et d’entendre les inquiétudes que j’ai à propos de la demande que les femmes partagent les installations civiques avec des hommes basé sur les revendications de genre. J’ai l’intention d’écrire un courriel plus long qui résume le contenu de notre conversation, mais pour l’instant, voici quelques ressources auxquelles j’ai fait allusion pendant la réunion :


« caWsbar » est l’acronyme de l’association « Droits des femmes canadiennes fondés sur le sexe », ou, en anglais, « Canadian Women’s Sex-Based Rights ». caWsbar a été fondé en 2019 dans le but de maintenir les espaces non mixtes pour femmes, dans le contexte des demandes croissantes que les hommes soient admis basé sur l’identité de genre. caWsbar est national, et sans affiliation politique. Nous étudions comment maintenir le droit pour les femmes d’établir des limites, dans le contexte du Projet de Loi C-16, qui demande aux femmes d’éroder nos standards de dignité et de sécurité, et de centrer les demandes des hommes, sous la néo-religion connue comme l’Idéologie du Genre.

 

Des membres de caWsbar dans la Région de la Capitale Nationale seraient ravis de rencontrer la SCFEG, si vous êtes encore ouvertes à entendre les voix des femmes.

 

Deux articles publiés en 2023 sur le site féministe Gender Dissent, racontent l’histoire de la saturation de l’Idéologie du Genre dans le Conseil Scolaire d’Ottawa-Carleton :


[Disponible uniquement en anglais]


[Disponible uniquement en anglais]


Depuis deux ans, j’essaie de rejoindre quelqu’un au conseil scolaire qui a lu le guide de « L’Identité du Genre et L’Expression du Genre », publié en 2021. Jusqu’à maintenant, aucun succès. Que ça soit parce que personne n’a lu le document, ou parce qu’il y a une interdiction imposée sur le personnel, et les commissaires d’école, de répondre aux questions concernant l’accès masculin aux espaces féminins, on ne sait pas.

 

Voici la décision le la Cour Suprême de l’Écosse du 16 avril 2025, qui déclare que « l’Acte de l’Égalité » de 2010 n’a jamais autorisé les hommes à accéder aux espaces féminins basé sur la notion du genre.


Ce vestiaire est réservé aux hommes - Première partie :  Les femmes de For Women Scotland célèbrent
Susan Smith et Marion Calder, codirectrices de For Women Scotland, se réjouissent après que la Cour suprême du Royaume-Uni a déclaré que la définition légale d'une « femme » est basée sur le sexe d'une personne à la naissance.

Et si vous n’avez pas le temps de tout lire, voici Helen Joyce, de l’organisme de droits humains Sex Matters (Le Sexe Compte), qui explique la signification de la décision :


Helen Joyce s'entretient avec le Daily Telegraph au sujet de la décision de la Cour suprême https://youtu.be/Emlk4BDAkrM?si=M811IglNUUC7t6uL



Je suis sincèrement encouragée par le fait que la SCFEG est prête à écouter les voix des femmes dans le contexte de la Stratégie de la condition féminine et de l’équité du genre. J’espère que ça marquera le début d’une conversation où nous permettons une variété de perspectives, même de femmes qui ne veulent pas partager nos espaces avec des hommes.

 

Nous croyons qu’il ne devrait aucun compromis de l’accueil, la sécurité et le confort de TOUT homme dans les espaces masculins, et nous pouvons engager la population masculine à réaliser cette vision. Aucun homme ne devrait être mal à l’aise dans les espaces masculins à cause de son habit ou de sa coiffure, et la sécurité des hommes est aussi importante pour nous que notre engagement à exclure tout homme des espaces féminins.

 

Plus à venir.

 

Une Résidente Inquiète d’Ottawa

 


Le jeudi 31 juillet 2025

 

Chère madame,


Merci encore de nous avoir rencontré hier et d’avoir partagé votre perspective. Nous apprécions votre temps et votre engagement à soulever vos questions avec nous.


Nous tenons à répéter, avec respect, que nos politiques sont fermement ancrées dans la législation des droits humains, formées par les voix de la communauté, informées par l’expérience vécue, et guidée par la direction du Conseil de la Ville et les données fondées sur des preuves. Ces piliers assurent que notre travail est équitable, inclusif et reflète une vision collective qui soutient tous les individus de notre ville.


Tel que discuté, nous contacterons nos collègues en Services de Loisir, Culture et Installations, afin de rassembler les données à l’égard des toilettes, et les politiques en place pour soutenir tous les genres. Je vais faire un suivi avec Kale Brown, Directeur des Services de Logement, afin de m’informer quant aux moyens d’inclure les femmes transgenres dans les abris pour femmes.


Notre engagement à écouter et à réfléchir continue à guider nos efforts.


Nous vous contacterons avec des mises à jour.


Sonia


 

Thursday, July 31, 2025

 

Chères Sonia et Meagan,


Merci pour votre réponse aux liens que j’ai envoyés ce matin. J’aimerais résumer en forme courriel, la difficulté que j’ai évoquée dans la réunion d’hier, pour qu’on ait un enregistrement écrit.

 

Les hommes qui déclarent que c’est leur droit humain d’entrer dans les espaces pour femmes, posent un problème pour les femmes. De nombreuses femmes ne partageront pas les toilettes, les vestiaires ou les dortoirs avec les hommes. Ces femmes ne sont peut-être pas la sorte qui ont l’attention du monde DEI. Elles peuvent être vieilles, invalides, non-anglophones, ou victimes de trauma sexuel. Beaucoup d’entre elles s’excluront de la vie publique si la ville persiste à accueillir les hommes dans les espaces féminins. A mon avis, les droits humains de ces femmes devraient figurer dans la discussion quand la ville considère combien de places féminines elle va céder aux hommes.

 

Il n’y a aucune méthode pratique ou théorique pour distinguer entre les hommes qui ont des revendications de genre sincères, et des hommes qui ont des revendications de genre opportunistes. Si un homme est permis dans un espace pour femmes, cet espace cesse d’être non mixte, et devient un espace mixte. La motivation de l’homme pour entrer dans l’espace n’a aucune signification – sa présence rend l’espace mixte.


Il n’y a aucune méthode pratique ou théorique pour distinguer entre les hommes qui ont des revendications de genre sincères, et des hommes qui ont des revendications de genre opportunistes. Si un homme est permis dans un espace pour femmes, cet espace cesse d’être non mixte, et devient un espace mixte. La motivation de l’homme pour entrer dans l’espace n’a aucune signification – sa présence rend l’espace mixte.

J’ai perçu hier une distinction, dans le calcul de droits humains des femmes, contre les droits des hommes qui demandent accès à nos espaces. Quand j’ai parlé de l’importance que je place sur les espaces non mixtes, pour que les femmes puissent participer dans la vie civique, vous m’avez dit que j’aurais besoin de données pour soutenir mon argument. 

 

Mon interprétation de cette réponse, est que la ville n’est pas prêtre à honorer les espaces pour femmes non mixtes, à moins que nous puissions montrer un minimum de convictions pour l’agression sexuelle, qui ont eu lieu à cause d’hommes qui profitent de l’accès aux espaces féminins. Suivant cette logique, il n’y a aucun argument pour les espaces non mixtes, avant qu’on accumule un nombre impressionnant d’incidents d’agression sexuelle.



De l’autre côté, soutenant l’argument pour l’accès masculin aux espaces féminins, on nous demande de laisser tomber l’exigence de données et de consulter plutôt l’expérience vécue. L’Idéologie du Genre est, après tout, à sa base, un mouvement basé sur les sentiments, qu’un homme peut simplement sentir qu’il serait plus confortable dans le vestiaire des femmes, et que ceci devrait suffire comme argument pour obliger les femmes de lui faire de la place, de l’honorer, et de vénérer sa brave décision de se servir du vestiaire des femmes.

 

Si nous valorisions l’équité entre femmes et hommes, nous pourrions renverser ces exigences. Et si l’expérience vécue des femmes qui ne veulent pas partager les vestiaires avec les hommes suffisait pour dire un ferme « non » aux hommes qui visent à passer du temps dans nos espaces? Et si les sentiments féminins de vouloir maintenir nos limites de solitude, de dignité et de sécurité étaient accordés le statut si convoité d’expérience vécue?


Et si l’expérience vécue des femmes qui ne veulent pas partager les vestiaires avec les hommes suffisait pour dire un ferme « non » aux hommes qui visent à passer du temps dans nos espaces? Et si les sentiments féminins de vouloir maintenir nos limites de solitude, de dignité et de sécurité étaient accordés le statut si convoité d’expérience vécue?

Et si nous examinerions la déclaration que certains hommes ne sont pas en sécurité dans les toilettes des hommes, à cause de leur identité de genre – où sont les données? Y a-t-il eu un seul incident au Canada d’un homme harcelé dans les toilettes masculines à cause de son identité de genre? Où sont les demandes de rigueur, afin de faire valoir cet argument?

 


En termes de demandes pour preuves, nous avons ici un cas de « deux poids deux mesures ». C’est un peu comme les anciens codes juridiques, où le témoignage d’une femme valait la moitié de celui d’un homme. Sauf qu’ici c’est encore pire, parce qu’on nous dit que le témoignage d’une femme n’équivaut même pas aux sentiments d’un homme.

 

Nous avons ici un cas de « deux poids deux mesures ».  C’est un peu comme les anciens codes juridiques, où le témoignage d’une femme valait la moitié de celui d’un homme. 

 

Vous vous êtes renseigné sur la documentation des infractions sexuelles commises par des hommes qui revendiquent une identité de genre. Il existe une revue féministe en ligne dédiée à ce sujet, appelée Reduxx :



Permettez-moi de répéter : notre but n’est pas d’exclure les agresseurs sexuels masculins des espaces féminins. Notre but est d’exclure les hommes des espaces féminins, hommes de toutes identités et de tous sentiments. Il est inapproprié pour la ville de demander aux femmes de revivre les histories macabres, pénibles et personnelles dans le but d’établir des « données ».


Ce vestiaire est réservé aux hommes - Première partie : Shane Green
Les refuges pour femmes de l'Ontario émettent un avertissement concernant un délinquant sexuel violent https://torontosun.com/news/provincial/hunter-womens-shelters-issue-warning-on-violent-trans-sex-offender 

J’apprécie votre offre de faire des enquêtes des départements de la ville pour apprendre comment les hommes sont présentement accueillis dans les abris et les vestiaires féminins de la ville. C’est une question plutôt urgente, pour les femmes dont la solitude, la dignité et la sécurité sont compromises. J’espère qu’une ville qui valorise les femmes va prioriser des réponses afin de pouvoir progresser vers les prochaines étapes. 

 

Il reste beaucoup de ressources disponibles et je suis à la disposition de tous ceux et celles qui aimeraient mettre les droits des femmes dans le domaine tant contesté des demandeurs de droits.

 

Une Résidente Inquiète d’Ottawa

 

Le jeudi 31 juillet 2025

 

Chère madame,

 

Merci d’avoir pris le temps de décrire votre perspective avec tant de précision. Je reconnais que ces questions vont au cœur de nos valeurs, et j’apprécie votre engagement à plaider votre cause. J’aimerais clarifier un aspect de notre discussion pour mémoire. Je n’ai pas suggéré ou impliqué que l’argument en faveur du maintien des espaces non mixtes dépend de la manifestation ou de la documentation d’agressions sexuelles. Cette interprétation ne reflète pas ma perspective et ne représente pas comment nous adressons les questions de sécurité, de dignité et d’inclusion.

 

Nous restons dévoués à nous engager avec toutes les perspectives communautaires et nous continuerons à réviser les données sous des lentilles qualitatives et quantitatives. Ces conversations sont complexes, et notre but est de trouver des pistes équitables et respectueuses pour toutes les parties concernées. 

 

Merci encore de soulever ces questions, et je suis satisfaite de l’information que vous avez partagée jusqu’à ici. Je vous contacterai avec l’information demandée.

 

Sonia


Et puis, de façon assez remarquable, au moment même où la Résidente Inquiète et Sonia échangeaient des courriels, quelque chose d’inquiétant et illustrant les problèmes liés aux vestiaires mixtes s’est produit dans une piscine du centre-ville d’Ottawa.


FIN DE LA PREMIÈRE PARTIE


Ne manquez pas la deuxième partie de cet article, où nous publierons, pour mémoire, la correspondance continue entre la Résidente Inquiète d'Ottawa et d'autres membres du personnel de l'hôtel de ville.







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