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  • Gender Dissent

Lettres de prison

Updated: Jul 2, 2022






En 2017, au moment où le mouvement #MeToo éclatait dans le monde occidental, le premier ministre Justin Trudeau a spontanément et sans réflexion préalable donné le feu vert à l'admission d'hommes qui se disent femmes dans les prisons fédérales pour femmes du Canada. Le mouvement #MeToo a révélé qu’on commet trop souvent des actes criminels d'agression sexuelle contre les femmes sur leur lieu de travail, mais l'étendue des plaintes est bien plus large : les femmes sont régulièrement soumises à des violations mineures de leur dignité, des humiliations courantes que la société tolère plus ou moins. Ces humiliations détruisent l'âme. Elles font perdre aux gens le sens de leur propre valeur. Nous pouvons vivre avec de nombreuses privations, mais nous ne pouvons pas nous passer de la croyance en notre mérite fondamental.


À la suite de la décision de M. Trudeau, les femmes emprisonnées sont maintenant victimisées, de toutes les façons signalées par les femmes dans leur milieu de travail, par leurs codétenus, une situation sanctionnée par le Service correctionnel du Canada (SCC). Si elles se plaignent, elles s’exposent à des punitions officielles. Il existe six prisons fédérales pour femmes qui accueillent environ 800 détenues. Actuellement, 10 à 15 hommes sont répartis dans ces établissements. Voici des lettres que des défenseurs des droits des femmes ont fait sortir clandestinement des prisons . Le nom des auteurs des lettres, ainsi que le lieu où elles se trouvent ne peuvent être révélés. Qui croira ces femmes?


Voir toutes les lettres des détenues sur notre page Infographie.








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